Boire ou danser, faut-il choisir ? Pas forcément. Le légendaire club londonien Ministry of Sound s’apprête à inaugurer une série de soirées électro sans alcool, les Sober Raves, dès le 11 mai prochain. Une initiative qui répond à l’engouement croissant pour des expériences festives plus inclusives, loin des excès habituels du monde de la nuit.
Une expérience clubbing repensée
Longtemps considéré comme indissociable de la fête, l’alcool n’aura pas sa place dans ces nouvelles soirées. Mais l’ambiance, elle, restera fidèle à l’ADN du Ministry of Sound : une programmation musicale exigeante et une atmosphère électrisante. Aux platines, la DJ DRIIA, qui puisera dans son propre vécu de raves sobres pour faire vibrer les clubbers jusqu’au bout de la nuit… ou presque. Ces événements auront en effet lieu en journée, une particularité qui s’ajoute à l’expérience inédite.
Côté rafraîchissements, exit les spiritueux et cocktails traditionnels : la carte des boissons proposera des alternatives innovantes, à base de bières sans alcool, d’infusions de champignons et de CBD, un choix orchestré par Laura Andrijauskaitė, responsable du bar du club.
Le clubbing autrement
Avec ces Sober Raves, le Ministry of Sound s’inscrit dans une tendance de fond : celle du sober curious, ce mouvement qui séduit de plus en plus de noctambules en quête de nouvelles manières de faire la fête, sans gueule de bois ni excès.
« Depuis toujours, nous avons à cœur d’accompagner les évolutions du monde de la nuit », explique Matt Long, directeur du club. « Aujourd’hui, de plus en plus de fêtards souhaitent des expériences plus inclusives. Nos raves de jour et notre offre No & Low s’adressent à cette communauté grandissante qui voit le clubbing comme un moment de connexion et d’énergie, qu’importe le degré d’alcool dans le verre. »
Les Sober Raves du Ministry of Sound se tiendront tous les trimestres jusqu’en novembre. Une invitation à redécouvrir la fête sous un nouveau jour… et sans lendemain difficile.


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